Qui organise le débat ? - Éoliennes flottantes au sud de la Bretagne

Le débat « Éoliennes flottantes au sud de la Bretagne » est organisé par la Commission nationale du débat public (CNDP) qui en a confié l’animation à une commission particulière du débat public (CPDP).

Qu’est-ce que la CNDP ? 

La Commission nationale du débat public (CNDP) est l’autorité administrative indépendante qui garantit le droit à l’information et à la participation du public aux décisions concernant les grands projets d’infrastructure ayant un impact sur l’environnement. Elle est saisie de manière obligatoire en fonction de critères et de caractéristiques des projets définis par le Code de l’Environnement.

Qu’est-ce que la CPDP ?

Saisie par la Ministre de la transition écologique, la CNDP a décidé d’organiser ce débat et en a confié l’animation à une Commission Particulière du Débat Public “Éoliennes flottantes au sud de la Bretagne”, composée de cinq membres indépendants : Laurent Pavard, Président, Karine Besses, Jean-Pierre Bompard, Jérôme Laurent, Michèle Philippe.
La Commission particulière s’appuie également sur un secrétariat général chargé de la mise en œuvre, de l’organisation et du suivi du débat public. Il est composé de Marc Di Felice, Secrétaire général (eolbretsud@debat-cndp.fr) et d’Angelina Astier, chargée de mission.

Les profils des membres de la commission

Laurent Pavard (Président)

Ingénieur général honoraire des Ponts, des Eaux et des Forêts, Laurent Pavard a fait l’essentiel de sa carrière au Ministère de l’Agriculture, où il a notamment été Directeur de l’Agriculture et de la Forêt du département de la Moselle et membre du Conseil général de l’agriculture, de l’alimentation et des espaces ruraux. Son expérience en dispositifs participatifs et d’écoute l’a amené du champ éolien en mer de Courseulles sur mer à la route des Géraniums sur l’île de la Réunion en passant par l’autoroute 31 bis et Europacity.




Karine Besses

Ingénieure en génie civil au début de sa carrière, Karine Besses s’est engagée dans un parcours de géographe avec l’obtention de masters en Aménagement du territoire et en Développement durable. Elle pu exercer en tant que chargée d’études et de projets de développement local et de concertation (au Nord et au Sud) avant de passer à la coordination et au développement de structure de l’ESS. Elle a durant son parcours assuré de nombreuses missions d’assistance à maîtrise d’ouvrage en concertation auprès de l’Union Européenne, de collectivités territoriales françaises et étrangères et d’entreprises semi-publiques. Ce parcours l’a amenée à être garante auprès de la CNDP à partir de 2017 (projet de raccordement électrique CELTIC notamment).

Jean-Pierre Bompard

Chercheur en économie puis Directeur de laboratoire à l’INRA avant d’être mis à disposition du ministère de l’emploi pour construire des procédures d’évaluation des politiques publiques d’insertion des jeunes, Jean-Pierre Bompard a également été délégué au développement durable de la CFDT, Président de l’Institut de Recherches Économiques et Sociales, membre du Conseil supérieur de la recherche et de la technologie et du Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Il est aujourd’hui Vice-président d’Humanité et Biodiversité, membre du Conseil économique du Développement durable et de de la Commission Nationale du Débat Public. Il a été récemment garant lors de la concertation sur l’extension des terminaux de Roissy-Charles De Gaulle.  

Jérôme Laurent

Diplômé de Sciences-Po Paris et titulaire de DES en Sciences Économiques et en aménagement et urbanisme, Jérôme Laurent a été entre autres Délégué régional à l’architecture et à l’environnement, Directeur adjoint ou directeur délégué de la Direction régionale de l’environnement (DIREN, puis DREAL) dans les régions Aquitaine puis Haute-Normandie. Son expérience en termes de participation l’a conduit à être garant d’un projet d’interconnexion électrique et d’un projet touristique. Il a par ailleurs été membre de quatre Commissions Particulières du Débat Public traitant de questions de mobilité au quotidien ou d’extension portuaire.

Michèle Philippe

Ingénieure océanographe (ENSTA), Michèle PHILIPPE a démarré son activité professionnelle dans le monde maritime, dans le privé d’abord au sein d’une société de services, puis dans la recherche publique (Météorologie Nationale, IRD et IFREMER).  Elle a travaillé ensuite à la coordination des projets de Météo-France et à l’évolution de ses systèmes d’observation avant d’occuper deux postes de directrice interrégionale. Intégrée dans le corps des IPEF et nommée ingénieur général, elle a pris sa retraite en 2015. Elle remplit maintenant des missions au bénéfice du public en tant que commissaire enquêtrice (24 enquêtes) et comme garante de concertations (2 missions).