En bref
Après la réunion du 12 octobre destinée à faire le point sur les interactions entre les problématiques environnementales et les champs d’éoliennes, une seconde réunion publique s’est tenue le 20 octobre à 18 heures au Palais des Congrès de Lorient, afin de faire le bilan de la situation actuelle en matière de R et D / environnement et de s’attaquer à la recherche de zones préférentielles pour le projet et de faire le point sur les besoins d’amélioration des connaissances.
Après un bref rappel des conclusions de la première réunion par Jérôme Laurent, membre de la Commission particulière du débat public éoliennes flottantes au sud de la Bretagne, Madame Maëlle Nexer, cadre de recherche en géomorphologie et médiation environnementale à France Energies Marines a présenté la première séquence, suivie d’échanges avec le public, sur le bilan de la situation actuelle en matière de recherche et développement environnement.
Adeline Morlière, chargée de mission au Ministère de la Transition écologique, a ensuite présenté la seconde séquence sur le niveau de connaissance actuel et les études prévues suite au débat tandis que Olivier Brisset, chargé de concertation RTE-France complétait le propos d’éléments sur la séquence « Eviter / Réduire / Compenser » dans le cadre du raccordement électrique.
Karine Besses, membre de la Commission, a ensuite présenté le contenu des deux ateliers organisés dans le cadre de la réunion :
- un premier atelier « discussion sur les enjeux environnementaux permettant d’identifier des zones préférentielles (et des zones d’exclusion) pour le parc et le raccordement marin et de préciser leurs conditions d’implantation » ;
- un second atelier « besoins d’amélioration des connaissances pour répondre aux enjeux environnementaux du futur » (que proposer dans les cahiers des charges pour la prise en compte des enjeux environnementaux par les candidats ? Quelles données environnementales attendues des lauréats et de RTE pour la suite ?).
Le premier atelier a permis de présenter les zones environnementales protégées dans et autour de la zone du débat, les habitats benthiques et l’avifaune. Devant la richesse de l’information à traiter, les participants à la réunion ont décidé de se retrouver lors d’une seconde réunion pour continuer le débat.
Le second atelier a permis d’identifier un certain nombre de lacunes dans les connaissances environnementales sur la zone du débat et de faire par conséquent un certain nombre de propositions pour la suite.
Dans le cadre des mesures sanitaires imposant une distanciation physique renforcée, la jauge des ateliers avait due être limitée à 75 personnes, réparties à part quasi égales dans les deux ateliers.
De retour dans l’auditorium, Monsieur Sylvain Michel, de l’Office Français de la Biodiversité a restitué devant le public les travaux du premier atelier, suivi par Catherine Talidec, de l’IFREMER, pour le second atelier.
Jean-Pierre Bompard, membre de la Commission, a ensuite pu conclure la réunion en rappelant la nécessité d’écoute et de dialogue entre les acteurs concernés et en confortant la tenue d’une seconde réunion sur la problématique de définition d’une zone préférentielle au regard de la logique environnementale.
Les débats, filmés, sont visibles sur la chaîne YouTube du débat.
